La situation des finances publiques est critique à l’approche du vote du budget.
Sous surveillance des agences de notation, de nos créanciers et de l’Europe (procédure de déficit excessif), la perspective d’un plan d’austérité radical n’est absolument pas théorique, ce qui serait terrible pour les entreprises.
Le déficit continu est-il pour autant une fatalité ?
En tous les cas, des solutions existent pour le diminuer, à commencer par une réduction importante des dépenses publiques et cela peut se faire à travers plusieurs axes : lutte contre la fraude sociale, transformation numérique de l’administration, contrôle renforcé de l’absentéisme dans le secteur public, suppression du régime social des travailleurs frontaliers non cotisants en France…
Il est essentiel que l’État réduise drastiquement ses dépenses et simplifie la bureaucratie pour soutenir les entreprises. Sans cela, il est difficile d’imaginer de nouvelles contributions au rétablissement des comptes publics.
Des décisions courageuses et structurelles sont nécessaires, préservant l’activité économique, l’emploi et la prospérité nationale.
En tout état de cause, les entreprises ne doivent pas être utilisées comme la variable d’ajustement.
Les cotisations sociales des entreprises sont déjà trop élevées en France, les plus élevées de l’OCDE, représentant 26,6 % des coûts de main-d’œuvre pour les employeurs.
En effet, comment être compétitif à l’international quand pour l’Allemagne le montant est de 16,7 %, pour le Royaume-Uni de 10,1 % et pour les Etats-Unis de… 7,5 %