Il y a un an, dans une tribune parue dans les Echos, le Président du Conseil du Commerce de France (CDCF), Yves Audo, s’’inquiétait, comme bon nombre d’acteurs économiques, des conséquences de l’avalanche de produits provenant des plateformes de e-commerce asiatiques.
Aujourd’hui, il constate que la prise de conscience n’est pas à la hauteur de la « vague qui nous submerge ».
Pire, il est ressorti d’une réunion des ministres de Bercy à Roissy pour des annonces sur les moyens de mieux contrôler les plateformes extra européennes, une information selon laquelle 94% des colis contrôlés par les douanes étaient non conformes, dont 66% pour des raisons de sécurité des produits…
Comme Yves Audo le fait remarquer : si un tel constat était fait dans un magasin en France, il serait fermé sur le champ. Alors pourquoi cela n’est-il pas possible pour les sites e-commerce comme Shein, Temu ou AliExpress?
Faisant porter la responsabilité sur le consommateur, le ministre Eric Lombard lui demande de prendre conscience des conséquences de son acte d’achat sur ces sites et donc de les limiter.
Il est tellement plus facile de renvoyer la responsabilité plutôt que de l’assumer…
Malheureusement, avec de telles politiques, cela semble difficile d’imaginer que les choses vont changer de manière significative…