En physique, l’énergie est la force qui génère un changement d’état. En d’autres termes, tout mouvement, changement de température, de pression… nécessite de l’énergie.

Parmi les grands secteurs énergivores, si on laisse de côté le secteur résidentiel-tertiaire et les transports, nous trouvons en numéro un l’industrie et notamment celle du papier-carton, de l’agro-alimentaire, mais aussi l’industrie du caoutchouc, du secteur du plastique et des autres produits minéraux non métalliques, sans oublier la métallurgie et l’industrie chimique.

Qu’en est-il du numérique ?

Selon une étude réalisée par l’IEA (International Energy Agency) : https://www.iea.org/reports/data-centres-and-data-transmission-networks, les data centers, qui hébergent les sites internet et les services de cloud computing, consomment déjà près de 1% de l’électricité mondiale !

D’après les projections, cette hausse n’en est qu’à son début.

Dans le e-commerce, où contrairement aux idées répandues, les marges sont plus faibles qu’ailleurs en raison de la très forte concurrence qui règne, elle-même liée à la capacité pour les internautes de comparer les prix, la moindre augmentation de charges a des conséquences immédiates, soit en termes de marges bénéficiaires soit en termes de compétitivité.

Si l’on ajoute le fait que les salariés, qui voient aussi le coût de la vie, et en particulier celui de l’énergie, exploser, vont vouloir, ce qui s’explique parfaitement, des augmentations de salaires plus importantes que les autres années, le cumul des charges pour les entreprises risque de se faire sentir fortement, sans que les impacts soient facilement identifiables à ce jour.

La seule chose qui est à souhaiter c’est donc que l’ensemble des acteurs, patrons d’un côté et salariés de l’autre, puissent trouver des compromis satisfaisant pour tout le monde car ce qui se fera au détriment de l’un ne sera pas forcément gagnant pour l’autre.