Ce titre un peu provocateur révèle le lien existant entre la vitesse de chargement d’un site internet et le taux de conversion (pourcentage de visiteurs achetant au cours de leur passage sur le site).
En d’autres termes, plus les pages se chargent lentement, plus la probabilité que l’internaute quitte le site sans acheter quoique ce soit est importante.
Cette tendance s’inscrit dans l’importance que revêt aujourd’hui pour le client le confort dans la navigation, à tel point que Google prend aussi en compte le paramètre de la vitesse de chargement dans ses algorithmes.
En d’autres termes, plus votre site internet sera lent, moins bien vous serez référencé.
Il ne suffit plus aujourd’hui d’avoir le bon produit ou le bon prix, encore faut-il avoir le support qui va bien.
Mais comment faire lorsque l’on n’a pas la ressource ou les connaissances requises ?
Cela ne représente pas nécessairement une grande difficulté pour la bonne et simple raison que des outils ou des prestataires se sont spécialisés sur ces aspects techniques, permettant ainsi à l’entreprise de se focaliser pleinement sur son business.
Logistique, centre d’appels, construction du site internet… pendant longtemps, beaucoup ont fait le choix d’avoir toutes les ressources en interne, question de contrôle, de réactivité et de détention du savoir-faire.
Au sein de l’Upecad, notamment à travers le déploiement des EDEC (Engagement Développement Et Compétences) que nous avons signés avec les services de l’Etat, force a été de constater que pour la plupart des entreprises ce n’est plus la tendance.
Les coûts liés à l’adaptation des équipes en termes de compétences et de capacité à innover, sans compter les investissements matériels, sont très importants et pas toujours pertinents.
De ce fait, beaucoup d’acteurs du e-commerce ont opté pour des partenariats ou des prises de participation dans des start-up afin de lier la satisfaction de leurs besoins à une certaine forme de possession de la technologie sous-jacente.
L’adaptation et les compétences des salariés en place étant alors « redirigées » vers le cœur de métier.
L’hyper-spécialisation et le degré de performance attendue par l’internaute sont tels que les réseaux d’entreprises ou le choix de l’externalisation sont devenus davantage efficace que le tout-fait maison.
Tout va bien alors ?
Non pas toujours.
L’inconvénient pourra être de devenir parfois tributaire d’une offre non personnalisée et pas toujours bien calibrée. De plus, en fonction des choix qui seront opérés se posera la question de la dépendance économique du client vis-à-vis de son prestataire. Vigilance donc…