Comme la plupart des entreprises, les enjeux seront tout d’abord liés aux ressources humaines.
Sans les salariés, les entreprises ne tournent pas. Derrière ce truisme se cache la nécessité, comme l’indique Bruno Mettling (fondateur du cabinet de conseil TOPICS), de resynchroniser tout le monde dans un contexte de fragmentation des collectifs, entre ceux qui ont travaillé à distance et ceux restés sur site, ceux qui ont réussi à tirer parti du télétravail et ceux qui en ont souffert, ceux qui ont eu un soutien de leur management et ceux qui pensent avoir manqué de reconnaissance.
Si les 3 priorités des DRH semblent être respectivement : le soutien et l’accompagnement de la transformation de l’entreprise, l’optimisation des coûts et la modernisation de la fonction RH, notamment sa digitalisation, rien ne pourra être entrepris sans une vision commune, partagée où tous les salariés se sentiront impliqués.
S’agissant des enjeux business dans notre secteur, ils seront quant à eux fortement liés au développement durable.
Pour preuve, le 28 juillet dernier, en présence de Barbara Pompili, ministre de la Transition Ecologique et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, les entreprises les plus importantes du e-commerce français ont signé « la charte d’engagement des acteurs du e-commerce pour le climat »
La charte prévoit notamment que les entreprises signataires devront :
- Réduire le volume des emballages de livraison pour au moins 75% des produits ou des colis d’ici au 31 décembre 2024,
- Regrouper systématiquement l’expédition des produits commandés en même temps par un même consommateur,
- Informer le consommateur de l’impact environnemental de la livraison en proposant au consommateur plusieurs modalités de livraison des produits et en précisant la modalité qui a le plus faible impact sur l’environnement,
- Favoriser les bons gestes de commande : en s’abstenant d’inciter le consommateur à commander plusieurs références d’un même produit pour n’en garder qu’une seule, en mettant en œuvre des outils pour inciter le consommateur à limiter ses retours.
Autre mesure : permettre au consommateur d’identifier les produits du catalogue au meilleur bilan environnemental.
Pour s’assurer du fait que ces engagements seront suivis d’effet, un comité de suivi réunira les signataires ou leurs représentants tous les six mois.