Cet adage pourrait être le nouveau crédo du gouvernement.

En plein débat sur l’adoption du Projet de loi de finances, le 1er ministre a en effet indiqué il y a quelques semaines, d’une part, le recul pour une période de six mois de la revalorisation des pensions de retraite et, dans le même temps, pour des raisons de pouvoir d’achat, l’anticipation de deux mois de l’augmentation du SMIC, soit au 1er novembre, à un taux de revalorisation de 2 %

Première remarque, les retraités ne subiraient-ils pas l’inflation ? l’argument pour l’un ne serait-il pas valable pour l’autre ?

Quant à l’augmentation du SMIC de 2 %, elle se justifierait à cause du montant de l’inflation à… 1,7 %…

L’explication de cette différence de traitement est en fait des plus simple : les pensions de retraite relèvent du budget de l’Etat, l’augmentation du SMIC, elle, ne concerne que le privé.

C’est sûr que dans ce cas, la décision n’a pas dû être trop difficile à prendre, surtout quand cela ne coute qu’aux autres….