Souvent décrié, perçu comme un concurrent au commerce traditionnel, le commerce à distance est surtout un canal, que peuvent d’ailleurs utiliser tous les commerçants « physiques », permettant d’irriguer toute la société en cette période de crise majeure et offrir à tout un chacun le bénéfice de produits et de services sans se mettre en danger.

Mieux, des acteurs du marché ont mis en place des mesures fortes en soutien avec les commerçants dits de proximité (inscription gratuite sur la marketplace par exemple, fourniture de produits à prix coutants…).

A cette solidarité, s’ajoute le comportement responsable des pure players généralistes, ayant décidé de prioriser et de concentrer les flux de livraison sur les biens considérés comme essentiels et renonçant de ce fait à vendre des produits à marge bénéficiaire plus importante.

Focalisation donc surtout sur :

  • les produits de santé,
  • les produits d’hygiène
  • les produits de puériculture

 

Quant aux acteurs spécialisés, notamment ceux du textile, pour beaucoup d’entre eux c’est la fabrication de masques à grande échelle qui a la priorité plutôt que celle, habituelle, des collections.

 

Cette démarche de responsabilité n’est qu’un début. Nos entreprises sont déjà en train de réfléchir aux modalités d’application et d’intégration de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire.

Trois grands sujets émergent aujourd’hui :

  • La lutte contre les déchets, qu’il s’agisse des déchets plastiques ou des invendus.
  • La réduction de l’empreinte carbone au niveau de la chaîne logistique
  • La prise en compte de l’impact social des activités.

 

Préoccupation des acteurs du commerce à distance, préoccupation des clients dont le rapport à la consommation évolue et aussi préoccupation de l’Upecad qui, après sa contractualisation avec l’Etat, en février dernier, d’un EDEC (Engagement développement et compétences) pourra accompagner les entreprises de la branche à travers différentes actions, parmi lesquelles :

  • Une étude sur l’impact de la transition écologique sur les emplois et compétences
  • L’accompagnement des salariés dans leur montée en compétences sur ces sujets
  • La construction d’un outil de diagnostic de l’environnement et des pratiques écologiques, déclinable en plan d’action

 

Le commerce à distance tend ainsi à devenir un modèle économique responsable sur l’ensemble des composantes de son activité.