On le sait tous, pour qu’une entreprise parvienne à se transformer, l’adhésion des salariés est une condition nécessaire. A défaut, retards et obstacles difficilement surmontables seront au rendez-vous, obérant ainsi la capacité de la structure à maintenir sa compétitivité.

Aussi, l’étape liminaire de tout process d’évolution passe par la prise de conscience des uns et des autres.

La prochaine révolution sera écologique. On le sait. C’est inéluctable autant que nécessaire. Face à la transition par laquelle devront passer les entreprises pour s’adapter, aussi bien à la réglementation que pour assumer une responsabilité sociale et environnementale qu’elles détiennent, qu’elles le veuillent ou non, la prise de conscience des salariés doit être pleine et entière.

D’après une étude menée par Kom Ferry « Etude sur l’engagement des employés », 77% des collaborateurs souhaiteraient que leur entreprise s’engage davantage dans la protection de l’environnement et 73% des salariés français se disent déçus que leur entreprise ne leur propose pas des façons de s’engager.

Sans trop extrapoler, on peut considérer que le salarié, avant tout citoyen, ne s’offusquerait pas que son poste soit impacté à plus ou moins grande échelle par des décisions permettant de se conformer à des principes de développement durable.

C’est une très bonne nouvelle. Il y aura moins de résistance au changement. Mais cela signifie aussi qu’il faudra prendre garde à un autre phénomène que l’étude précitée à commencer à mettre en exergue, celui de l’attente des salariés.

Le Greenwashing sera de moins en moins admis et les réseaux sociaux se feront sans doute le relais de mises au pilori d’entreprises qui auront promis mais rien accompli.

Deux méthodes sont envisageables pour réussir cette transformation.

La première, celle du Top-Down, où la stratégie de l’entreprise intégrera la transformation écologique pour ensuite fixer les trajectoires par métier, corrélées à des programmes de mises en œuvre qui se traduiront concrètement par des projets opérationnels.

La seconde, le bottom-up, où ce sont les équipes terrain qui vont faire remonter des projets et des initiatives qu’elles auront eues. Ces projets intégreront des programmes métiers pour lesquels des trajectoires de transformation vont être définies pour finalement déboucher sur une stratégie d’entreprise.

Quelle que soit l’option choisie, la transition écologique, en tant que phénomène sociétal majeur devra concerner tous les salariés et pas ceux seulement en lien direct avec le sujet et le e-commerce, comme les autres grands secteurs de l’économie, devra aussi transformer son modèle.

L’Upecad, en lien avec l’Opcommerce et les services du ministère du travail, sera en appui des entreprises sur cette dimension, notamment grâce à l’EDEC Eco-prospective commerce 2020-2022.